L’homme déboula de nul part, courant aussi vite que ses petites jambes le pouvaient. Il avait un air horrifié et épuisé par la longue course qu’il avait du effectuée. Il cherchait apparemment quelque chose quand son regard se posa sur les quatre elfes.
Il avait entendu parler de l’entrainement militaire et de la médecine émanant des Hauts Elfes et espéra alors trouver aide et soins pour ces blessures auprès d’eux :
« Mes seigneurs ! Mes seigneurs ! S’il vous plaît, j’implore votre aide ! »Intrigué par le comportement affolé de cet individu ainsi que ses nombreux hématomes, Tanaïr, le chef du groupe, s’approcha de lui :
« Que ce passe-t-il, jeune homme ? Que peut te perturber autant et te causer tout ces dommages ?J’ai besoin d’aide ! des brigands ont attaqué ma ferme qui se trouve à… à… » Et l’homme s’évanouit.
Le rattrapant avant qu’il ne percute le sol, Tanaïr fit signe à l’un de ses compagnons de sortir la couverture du sac. Il y allongea le blessé et, à l’aide de ses camarades, pensa ses plaies et soigna ses coups grâce à sa magie et des potions contenues dans son paquetage.
Après quelques minutes d’inconscience, l’homme se réveilla à l’ombre d’un arbre, les quatre elfes postés autour de lui. Le chef s’accroupit et reprit la parole :
« Comment vous sentez-vous ?Je… Je crois que je vais bien, bégaya l’homme.Parfait ! » Et de lui tendre un morceau de pain qu’il dévora aussitôt.
« Bon, maintenant que vous avez repris des forces, racontez nous votre mésaventure.Heu… oui ! Mais j’y pense, certains d’entre eux ne sont pas repartis… Vite ! Dépêchons-nous ! Je vous raconterai en chemin ! »Ils l’aidèrent à se remettre sur pieds et le suivirent à pas presser vers l’endroit indiqué. Haletant à cause de la marche, le fermier reprit son histoire :
« Ils étaient dix, dix brigands qui attaquèrent pendant que je travaillais dans mon champs. J’ai d’abord entendu du bruit et je suis remonté vers ma grange. C’est là que je les ai aperçuts.
Je ne sais pas me battre, et ma pauvre fourche n’aurait rien fait contre ces voleurs. Je me suis donc tout de suite enfui, mais en traversant la forêt, je me suis blessé comme vous avez pu le constater à quelques branches. Et… Ah regardez ! Voilà ma ferme ! Effectivement. Nous allons y allé à trois, le quatrième restera avec toi au cas où vous auriez une rechute ou que les voleurs vous attaqueraient. Bon, allons-y ! »Ils descendirent prudemment la vallée qui les séparait de la ferme et allèrent se cacher derrière un des murs à côté de la porte. Tanaïr jeta un coups d’œil par une fissure dans le bois :
« Je les aperçois, il y en a trois à une table en train de manger et deux autres qui fouillent des tiroirs.
Très bien, dégainez vos épées. Je vais ouvrir la porte et vous allez entrer et vous placer derrière cette motte de paille, là-bas. Chacun d’un côté. Quand je décocherai ma première flèche, vous sortirez de vos cachettes et attaquerez.
Attention ! Un … Deux ... Trois ! »Il ouvrit la porte avec la délicatesse d'un elfe et fit signe à ses soldats que la voix était libre. Ceux-ci se précipitèrent à l'endroit indiqué et attendirent l’ordre d’assaut.
Tanaïr entra à son tour et se posta derrière des cageots renversés. Il sortit prudemment son arc et pointa l’un des hommes assis à la table.
La flèche partit dans un sifflement et percuta l’homme en plein torse. Celui-ci s’écroula devant ses collègues abasourdi. Les deux autres elfes sautèrent or de la paille et se précipitèrent vers le reste des voleurs qui avaient, eux aussi, sorti épées et poignards du fourreau. Le combat fut rude, mais ils furent rapidement métrisés car l’entrainement des Hauts Elfes prit le dessus.
« Et voila, dit Tanaïr. Mais je ne compte que 5 vol… »Un homme armé d’un couteau sauta sur l’un des elfes dans un cri épouvantable du dessus d’un charriot. Il percuta violemment ce dernier qui tomba à la renverse. Tanaïr sortit une flèche de son pack et l’envoya directement dans le dos du voleur.
Ils coururent alors tout deux vers leur camarade tombé :
« Tu vas bien !? Lui cria-t-il en repoussant la carcasse de l’humain. »Il avait la lame du couteau planté dans le bras. Tanaïr retira le poignard et se servit d'un tissu pour recouvrir la plaie.
Haletant, le blessé réussi à dire :
« Oui, ça va...
Eh ! Tanaïr par ici, vite ! » Se cris venait de dehors, du quatrième soldat qui atendait à l'extérieur. Tanaïr couru au dehors où il vut l’elfe qui pointait quatre bandits s’enfuyant à la marche. Le chef retourna près de son soldat blessé qui lui dit :
« Allez-y chef, la lame n'a touché que la chaire. Je ne crains rien à attendre quelques minutes seul...Après un moment d'hésitaion, il reprit le chemin de la porte et lui cria par dessus son épaule :
« D'accord, je reviens !Il arriva près des deux autres elfes qui attendaient à l'extérieur.
« Que vas-tu faire, Tanaïr ? lui dit l'un d'eux.Je vais mettre notre enseignement en pratique ! Vous, pourchassez-les ! lui répondit-il. » Les deux elfes coururent en direction des voleurs tandis que Tanaïr reprit son arc à la main et visa le premier ennemi. La flèche le percuta en pleine course et il trébucha. Il visa le deuxième, même effet.
Les deux autres s’arrêtèrent net. Et voyant les elfes accourir vers eux, firent volte face et attaquèrent épée à la main. Ils ne firent pas non plus long feu devant le maniement des soldats et tombèrent à leurs tour. Les deux compagnons revinrent à la ferme avec tous les objets volés.
Tanaïr, quand à lui rentra dans la grange aidé son ami, mais le retrouva debous, plaie cautérisée et sang nettoyé.
« Il n'y a pas que vous qui savez manier la magie, cher ami ! » lui dit-il d'un ton ironique.
Tanaïr sourit et l'aida à marcher jusque à la sortie où les attendaient les autres ainsi que le fermier.
« Oh merci ! Merci mille fois ! dit le fermier qui était redescendu de la colline.Ce n’est rien, cher Monsieur, répondit Tanaïr. Vous avez pu ainsi démontrer notre efficacité face à cette situation. Je vous en remercie également.Oui, oui… Maintenant venez vous rafraîchir dans mon humble demeure !C’est très gentil à vous, mais nous devons refuser. Moi et mes compagnons partons pour l’aventure, et celle-ci n’attend pas.D’accord, mais acceptez alors ces quelques objets qui vous seront utiles dans le futur… »- Spoiler:
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